Mon passé est une ligne de départ, pas une ligne d’arrivée.
Mon passé est mon expérience, mon entraînement à ce départ que je prends aujourd’hui, que je prends ce matin.
Il fait ce que je suis aujourd’hui mais il n’est pas qui je suis.
Je suis ce que j’ai fait de mes épreuves, ce que j’en ai appris.
Que m’ont enseigné mes échecs ? mes errances ? Elles m’ont permis de réussir à trouver des routes qui ne fonctionnent pas, ou comment faire d’un échec une réussite.
Winston Churchill ne disait-il pas que le succès était d’aller d’échec en échec sans perdre de son enthousiasme.
Thomas Edison, à qui il a fallu près de 10000 tentatives pour parvenir à inventer l’ampoule, disait à chaque échec : j’ai trouvé une nouvelle façon qui ne fonctionne pas.
Ce passé j’ai chaque jour le choix d’en faire un boulet que je traîne à mes pieds, un fardeau que je porte, de me laisser entraver par le poids de peurs qui me paralysent.
Ou j’ai le choix d’en faire un catalyseur, un élément nécessaire à toute réaction chimique, à toute transformation de corps, d’esprit.
Pourquoi ceux qui ont vécu une expérience de mort imminente sont plus aptes à vivre intensément, à lâcher prise pour aller vers la vie de leurs rêves ?
Car ils savent la valeur de la vie, celle qui n’a pour eux tenue qu’à un fil et ils se laissent aller, ils n’ont pas peur de la mort, ils l’ont acceptée, elle est une fatalité, elle est une nécessité, elle est sur notre chemin.
La mort c’est ce qui est derrière nous, ce sur quoi on ne peut plus agir, ce que je ne peux plus changer.
Devant moi, il n’y a que la vie… je n’avais plus qu’à foncer !