Parfait, pour trouver la paix, il faut d’abord mener une guerre.
Cette guerre c’est moi contre moi. Mais ce n’est pas détruire l’autre, me détruire moi-même.
C’est faire face à moi-même, pour pouvoir me donner la main…
Ce premier jour du 2ème confinement, c’est me mettre en action. Cette opportunité, comme une seconde chance, celle d’aller encore plus loin dans mon évolution, dans mes projets.
Noter toutes mes limites, mes erreurs, mes projets, tout ce que je dois faire et être pour y parvenir.
Ce confinement 2.0 c’est le début d’une nouvelle route… Le réveil a sonné, en route !
Bip bip bip
Ce matin le réveil sonne
Comme une déflagration
Ce matin ma tête tonne
De la pire des déclarations
Bip bip bip
Il est fini le temps de paix
Quand se plissent mes paupières
Alors du fourreau je sors l’épée
Je glisse ma peau en guerre
Mots illusoires
Je m’étais dit « plus jamais ça »
Mots dérisoires
Car la vie n’est que combat
Je ressens cette boule dans la bide
Et il n’est plus question de caca du matin
En même temps je me sens tellement vide
Comme s’il n’était plus cas de mon destin
Bip bip bip
Ce matin résonne la sirène
Elle est une clameur, elle est un appel
Je ne raisonne plus ma haine
Elle est une fureur, elle bat le rappel
Bip bip bip
Il s’est haussé le ton
L’esprit sombre, le regard vif comme l’éclair
Et au son du clairon
Je sais que je suis de nouveau en guerre
Mon cœur hurle, ma gorge braille
De cette force qui émerge de la brume
Cette rage vient du fond de mes entrailles
De mon torse, qui brûle et se consume
Je ressors l’esprit à feu et à sang
Comme si je n’étais plus invulnérable
Me faut il rentrer dans le rang
Maintenant que je ne suis plus infranchissable
Bip bip bip
Mon soldat sort de son état de veille
Un bourdonnement, arrêtez ce vacarme
Cette mélodie m’explose les oreilles
Que faire d’autre que prendre les armes
Bip bip bip
Cette musique sonne comme un refrain
Perpétuel, car c’est toujours le même thème
Celui du combat du mal contre le bien
Celui du lutte interne, contre moi même
J’ai les défauts de mes qualités
Et mes qualités me font défaut
Faut il qu’elles soient une entité
Des invités, des vrais, des faux
Je ne fais plus le tri, je tire dans le tas
Plus de discernement, j’en suis devenu incapable
Je vise en haut, je me tire vers le bas
Car mes errements sont devenus implacables
Où es tu ma raison,
Je te voyais encore briller hier
As tu changé de maison
Pour avoir choisi le camp de la guerre
Tête et cœur se déchirent, nœud dans la gorge
Comme s’ils étaient devenus faux frères
C’est dans cette lutte que je me forge
Ce matin je me lève et je suis en guerre
EN GUERRE (26.10.2020)